Publié dans Société

Transport en commun - Trop de gabegie !

Publié le lundi, 29 novembre 2021


Une étudiante de l’université a été braquée en fin de semaine dernière. Elle a été abandonnée par un taxi-be de la ligne 172 à mi-parcours, alors qu’elle devait rentrer à Andoharanofotsy. Le chemin était encore loin et il faisait déjà noir. Et pire encore, la pluie tombait à ce moment. En conséquence, elle a été dépouillée de tous ces biens et traumatisée, raconte sa mère. Mais ce n’est pas un cas unique. Plusieurs usagers se plaignent du comportement barbare des chauffeurs et de leur aide, non seulement pour cette ligne, mais les bus en général. On peut citer le mauvais traitement envers les passagers, le trajet se terminant à mi-chemin, le changement de destination ainsi que le non-respect des heures de travail, bien que certains véhicules aient déjà été pénalisés. Ces transporteurs sont déjà avertis sur le règlement enregistré dans leur cahier des charges.
Pour la énième fois, les usagers de bus lancent un appel en détresse à l’endroit de chaque responsable. Ainsi, l’Agence des transports terrestres (ATT) a réitéré que les véhicules de transport ne devront pas changer leur destination, outre que celle stipulée dans la licence délivrée par ce département en charge des transports terrestres. Leur trajet doit toujours commencer au primus et se terminer à un endroit désigné pour comme terminus. Les passagers doivent être récupérés et transportés jusqu'à leur destination, et ce à un tarif unique. Par ailleurs, les horaires de travail, enregistrés dans le cahier des charges, doivent être suivis. Le non-respect de ces règles entraîne des sanctions sévères pour le conducteur, son aide et le propriétaire de la voiture, autant que la coopérative concernée.
Anatra R.










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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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